Ce plan est intéressant à plusieurs titres. Tout d'abord, il révèle que la tour posède sa propre poudrière, stiuée au centre. Ensuite, il montre que la tour est un ouvrage qui abrite autant des canons pour battre les fossés (deux meurtrières tirant de chaque côté) que des pièces tirant à barbette depuis l'esplanade sommitale (plan précédent). Enfin, une sorte de couloir se dessine autour de la partie inférieure de la tour. Il débouche des deux côtés sur des ouvertures qui permettaient, en traversant le fossé, de gagner les bastions. Il est à noter que ces poternes sont très exactement situées devant une bouche à canon...
A nouveau, les deux pans de mur les plus susceptibles d'être atteints par des tirs adverses sont dépourvus d'embrasures, qui les fragiliseraient. De plus, le mur de la poudrière situé du coté de l'escalier
d'accès coté ville est moins épais présente ainsi une zone de rupture en
cas d'explosion accidentelle, zone qui dirigeait la pression vers
l'extérieur tout en évitant une explosion complète de la tour bastionnée et
ainsi une brèche.
Enfin, plusieurs ouvertures situées au-dessus des canons en casemates aspiraient
les fumée vers des cheminées situées sur les plateformes supérieures.