Vu en novembre 2002
Bâclé par Olivier Assayas
Avec Richard Behrling

Observations

En résumé :

Demonlover

Ce film n'est pas mauvais, il est exécrable.
La bande annonce faisait attendre un film sur l'espionnage industriel. Le résultat est un documentaire sur le mauvais cinéma.

Le thème du film tourne autour de la trahison. Alors, Assayas, escroc et fainénant, a viré son scénariste et fait dire à tous ses acteurs "je suis un traître". C'est parfaitement idiot (tout le monde trahit sans logique, sans raisons et pour le même employeur de surcroît!!) et cela vient souligner la terrible pauvreté d'un scénario qui de confus (on croit à quelque chose de difficile) devient rapidement inexistant (en fait, il n'y a rien d'intelligible pour un spectateur!!).
Mais ce n'est PAS TOUT.
Les dialogues : nuls. Le dîner entre Behrling et la traîtresse n°1 (par ordre chronologique) restera sans doute dans les anthologies de scènes plates dotées de dialogues sans intérêt.
Les images : Assayas donne l'impression d'avoir découvert Photoshop et ses filtres. Résultat, pendant des scènes, on ne voit rien. Pour un film, c'est tout de même un exploit.
La bande son : de la bouillie musicale qui incommoderait jusqu'au raveur le plus endurci.
Voilà un film prétentieux, creux et au-delà de tout, raté. La preuve? Avec 23.000 entrées sur Paris en 24 salles, le public ne s'y est pas trompé. Sauf les 23.000 malheureux!!

 

Conçu en 1024 x 768 avec IE5 et en plein écran (F11)