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a liste n'est pas finie :
L'année 2004 a été marquée par ma
découverte des livres de Richard Cornwell constituant une nouvelle
saga arthurienne. Avec son Roi de l'hiver, L'ennemi de
Dieu et Excalibur, il dépeint une Angleterre du
cinquième siècle encore empreinte de civilisation romaine
(ses descriptions des villes romaines d'Angleterre complètement
décaties sont superbes) dans lesquels les personnages traditionnels
comme Arthur, Merlin ou Lancelot vivent des aventures complètement
différentes de tout ce que l'on a lu jusqu'ici. C'est très
bien écrit, extrêmement bien documenté et, surtout,
passionnant! Un voyage au Viet Nam a été l'occasion de
relire l'intégrale de P.G. Wodehouse - une merveille d'humour
anglais! Lisez Le plus beau cochon du monde et jugez par vous-même.
Curieuse rencontre que celle que j'ai faite en 2005 avec Le
Pain noir (l'édition Omnibus rassemble l'ensemble des tomes
du cycle) de G.E. Clancier. L'évocation de ce titre auprès
d'un ancien m'a attiré un reniflement de mépris et ce
commentaire "C'est de l'eau rose, ça!". Peut-être
mais l'histoire de Catherine, paysanne née après 1870
permet de vivre, avec la paysannerie française, tous les bouleversements
et les soubresauts de la IIIème République. C'est d'une
lecture facile et bourré de rebondissements. Pour l'anecdote,
l'adaptation télévisuelle du roman dans les années
70 par le tout jeune Serge Moati connut un vif succès. Ce même
Moati a filmé depuis ... le Jospain noir - le récit
de la campagne malheureuse de Lionel Jospin en 2002!! Dans la même
lignée de romans historiques, les Gens de Mogador (3
tomes) m'ont procuré un bon moment de lecture.
L'année 2006 n'était pas encore finie
lors de la mise à jour de la page mais la lecture de Les
Garennes de Watership Down s'est rapidement imposée comme
la découverte de l'année. Figure-vous que Richard Adams,
l'auteur, a tout simplement écrit l'histoire d'une bande de lapins
qui quitte son terrier d'origine pour aller fonder un nouveau, euh,
établissement ailleurs (à 5 km!). Ca se lit bien, c'est
bien imaginé et c'est au moins aussi réussi que les Fourmis
de Werber. Naturellement, la description de ces charmants lagomorphes
n'occupe que 406 pages mais elle les remplit bien.
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