|
a liste n'est pas finie :
L'année 2000 a bien commencé avec On ne fait que passer. Christine Rancet, journaliste au Fig Mag a rédigé un petit roman très enlevé dans lequel elle dépeint deux mois dans sa maison "à la campagne". Entre les enfants (hilarante dustinction entre les "ridicules"et les "nuisibles"), les copains, les incrustés et les prédateurs, on sourit chaque page et on rit même parfois.
Peu amateur de romans policiers, j'ai découvert en 2001 L'Aliéniste, de Caleb Carr paru en 1995, il fut un gros succès, et désormais disponible en poche. Cette traque d'un tueur en série dans le New York de 1895 vaut certes par son suspense mais surtout par la description très fouillée de la société new yorkaise et de ses bas fonds ainsi que de la galerie de portraits dressés à l'occasion. Un second roman, L'Ange des Ténèbres a le même cadre et les mêmes héros et se laisse lire.
Et alors, concernant l'année 2002? L'an dernier, j'ai découvert
les récits autobiographiques d'Alphonse Boudard avec ses récits
de la Guerre et de la Résistance (lire Le Corbillard de Jules).
Cette année, j'ai attaqué la période "pénitentiaire"
et La Cerise constitue l'ouvrage de l'année. Le fou rire
que m'a causé certaines descriptions hautes en couleurs n'a eu
d'égal qu'à la lecture de Tom Sharpe ou de P.G. Wodehouse.
L'année 2003 est un bon crû. Je n'ai eu que l'embarras
du choix. Je me suis particulièrement délecté du
Collèges de France de Mara Goyet. Cette dernière
a écrit une chronique sur sa vie de jeune prof (29 ans) dans un
lycée difficile du 93. Son ironie mordante met à mal le
politiquement correct en vigueur depuis des années. Le livre se
lit rapidement mais laisse une certaine sensation de malaise sur ce qu'il
faut faire... A noter que le Casimir mène la grande vie
de d'Ormesson a failli emporter la palme mais sa fin un peu en quenouille
m'a laissé sur ma faim.
|
 |