ette page a pour objet de mettre en évidence la façon dont les progrès de l'artillerie ont amené les fortifications urbaines à évoluer. Si parfois elles ont été rasées pour être remplacées, bien souvent, elles ont évolué pendant des décennies; le résultat final montrant une juxtaposition d'ouvrages d'époques variées. Ainsi, si la citadelle de Montmélian présente une forteresse médiévale entourée d'une enceinte bastionnée, Namur illustre une ville ayant peu à peu renforcé son enceinte médiévale par des ouvrages bastionnés. Le coût de telles constructions n'était pas la moindre des motivations de cette évolution. L'idée était de renforcer l'existant ce qui revenait moins cher que de tout reconstruire.

Les deux gravures utilisées pour cette page sont issues du livre de l'Association des Amis de la Citadelle de Namur "Namur, une citadelle européenne" (voir bibliographie).

n certain nombre de cités vont hésiter à détruire leurs enceintes. En fait, au 15ème siècle, c'est même plutôt le contraire qui se produit. Il faut renforcer la protection des murailles devant les canons. Aussi, les murs et les portes fortifiées se voient doter d'ouvrages complémentaires, quasi-exclusivement en terre pour commencer. "Fausses-braies", "boulevards" sont autant d'ajouts qui doivent permettre de dérober la courtine ou la porte à la vue des artilleurs ennemis donc à leurs tirs. Puis, avec le développement de la fortification bastionnée, ce sont des bastions qui sont ajoutés, jusqu'à finir par constituer une nouvelle enceinte.

Namur en 1649

Cette vue permet d'observer deux points remarquables (cliquer sur la vignette).

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