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Introduction |
![]() Les plans et reliefs n'ont pas disparu. L'association
A la découverte du fort de Sucy a mis 18 mois pour réaliser
le sien. Le résultat, comme le produit de leur restauration de
l'ouvrage est remarquable. Une visite de ce fort, facilement accessible
à tous les habitants d'Ile de France, est particulièrement
instructive. Le lien ci-dessous vous permet d'accéder à
diverses vues de la maquette. ![]()
![]() La photo ci-dessous réalisée par Benoît Rolle et issue
de l'excellente plaquette consacrée au fort d'Uxegney (voir bibliographie)
illustre ce qu'est un fort achevé en 1884 et qui a connu deux modernisations.
Cliquer sur cette vignette pour voir une photo de grande taille (149 Ko). ![]() Pour les lecteurs ayant suivi l'ordre chronologique, une comparaison avec un fort de Vauban peut être intéressante. Cliquer ici pour revenir à une vue de la Citadelle de Neuf-Brisach. |
La fortification polygonale |
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Description préliminaire |
C'est un fort entouré d'un fossé (FF) maçonné sur l'escarpe (M) et la contre-escarpe (N). De forme généralement polygonal, il ne laisse deviner que des massifs de terre. Ses casernements (J), magasins et poudrières (I) sont enterrées, généralement, en son milieu. Les communications se font par des tunnels ou des "boulevards" à l'air libre (K) mais très encaissés (on dit "défilés") et coupés par des traverses de terre qui gênent autant la vision de l'adversaire sur l'intérieur du fort que ses tirs. Ses organes défensifs sont principalement des positions de combat d'infanterie disséminées à la périphérie du fort, dominant l'escarpe, le fossé et le chemin couvert. Ces positions ne sont rarement plus qu'une banquette de tir sur laquelle s'allonge le soldat, cette banquette étant "posée" sur le talus de l'escarpe. En revanche, les fossés sont battus par des organes spécialisés que sont les caponnières (qui sont attachées à l'ouvrage même); elles peuvent être simples (tirant dans une seule direction comme D') ou double (dans deux sens comme D) et dont les feux battent les fossés, assurant ainsi le flanquement général de l'ouvrage. Nouveauté depuis février 2003 : se rendre à la page consacrée aux caponnières. La raison d'être du fort est d'être une batterie d'artillerie à découvert. Aussi, des canons en parsèment sa surface. Ils tirent "en barbette", c'est à dire qu'ils sont sur une simple plateforme en terre (F), protégés par un parapet de terre. Les servants ont, à côté un abri-traverse (E)qui comporte parfois au fond une petite Sainte Barbe dans laquelle sont assemblés les obus (douille, poudre, tête et fusée). Fréquemment, un petit escalier souterrain ou "'pas de souris" relie l'abri à la plateforme sur laquelle se trouve le canon. On remarque vite la forme générale de la plateforme encadrée de deux abris traverses, reliés par un parapet et voyant s'ouvrir d'étroits escaliers débouchant de l'abri. Son entrée est gardée par un ouvrage avancé (A) d'ampleur variée. Ainsi, au Fort de Troyon, c'est un ravelin qui mérite à lui seul la visite! L'entrée comporte en revanche toujours un pont levis (B) ou tournant (rarement, deux exemplaires en Lorraine). L'entrée s'ouvre dans la direction supposée opposée à la progression de l'adversaire (face à la ville du camp retranché par exemple). |