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La défense rapprochée des forts
Page mise à jour le 07 ocotbre 2005


Les organes de
défense du fort

e fort ne peut pas être défendu par sa seule artilleire, aussi puissante soit-elle. L'infanterie continue à assumer un rôle essentiel.
C'est tout d'abord elle qui occupe ce qui désormais tient lieu de rempart. Son feu puissant, les fusils ont accru leur portée et leur cadence de tir, doit permettre de prendre l'ennemi à partie sur le glacis. Mais, de ce point de vue, les leçons du passé ne se sont pas perdues, et l'assaillant creusera pour arriver jusqu'au fossé.
Un organe essentiel intervient alors pour assurer la défense du fossé, son flanquement: la caponnière. C'est un organe qui est accolé au mur du fort mais qui ne dépasse pas du fossé. Ses diverses meurtrières, embrasures et autres créneaux de pied permettent aux défenseurs de la caponnière de faire feu dans le fossé. En moyenne, un fort étant pentagonal, on trouvera 3 caponnières dont deux doubles. Son armement comporte des canons à balles et des canons Hotchkiss de 57. Ces pièces sont à utilisation anti-personnelle (mitraille, chevrotine ou boulet à faible pouvoir de pénétration) et ne doivent pas endommager la contre-escarpe dans laquelle les projectiles finiront éventuellement leur trajectoire.
Un fossé spécifique entoure souvent la caponnière, il s'agit d'un fossé "diamant" qui doit tout autant rendre l'accès aux meurtrières de la caponnière difficile à l'assaillant, qu'éviter que celle-ci ne soit obstruée par les inévitables éboulements du fossé.
Une page de ce site traite des caponnières (adresse page suivante).

Pour consulter le plan du Fort du Mont Bart puis
consulter les illustrations pour mieux visualiser (cliquer sur les vignettes pour charger des photos de plus grande taille, éventuellement légendées) :

L'entrée d'un fort du premier Système (Sucy en Brie). De part et d'autre un ravelin, fermé par une grille, puis une seconde grille barrant l'accès à un pont qui amène à la véritable porte du fort fermée par un pont-levis...

Sucy en Brie, 94

Avant les barbelés, les forts étaient protégés par des grilles. Ici, détail de la grille fermant la première entrée du fort (la plus extérieure).

Autre exemple au fort de la Platte (Savoie)

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Autre (splendide) illustration, grilles défendant l'enceinte du fort d'Uxegney (Epinal)

Grilles et casemate de Bourges (Uxegney)

Une banquette de tir pour fantassins permettant à ces derniers de faire feu vers le sommet de la contrescarpe (Toul - enceinte de 1840)

Enceinte urbaine de Toul

Un autre exemple de banquette (Fort de Tamier, Savoie).

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Dans de nombreux forts, les défenseurs peuvent faire feu dans le fossé depuis un rempart percé de créneaux de pieds (Condé sur Aisne)

Enfin, certains forts, sont équipés de "bonnettes" d'infanterie, de petits emplacements de combat d'infanterie (ici très endommagée, à Condé sur Aisne)

Une caponnière ronde (Mont Saint Michel - Toul)

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Autre modèle de caponnière, "à orillon", visible à gauche (Sucy en Brie)

Vue de la caponnière et du réduit du fort du Mont Saint Michel (Toul)

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Vue d'une caponnière simple du fort de Condé sur Aisne

Illustration du flanquement de l'escarpe par les tirs de la caponnière (Mont Saint Michel - Toul)

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Autre illustration au fort de Sucy

L'intérieur d'une caponnière 1

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L'intérieur d'une caponnière 2

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L'intérieur d'une caponnière 3
Exemple de "voûte à l'épreuve"

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